Depuis le début du mois, le coût des funérailles est mis de l’avant par plusieurs médias : Le Devoir, le 6 janvier (texte collectif) ; Le Journal de Montréal, le 8 janvier (texte de Mme Catherine Bouchard) ; et La Presse, le 11 janvier (texte de Mme Stéphanie Grammond). Afin d’éclairer un peu plus le lecteur, la Coopérative funéraire du Grand Montréal a souhaité rappeler que les coopératives sont une alternative crédible.
Certaines familles, déjà accablées par la perte d'un être cher, subissent une pression financière quand vient le moment d'organiser les funérailles. La prestation de décès de 2 500 $, remise par la Régie des rentes du Québec au décès de toute personne ayant suffisamment cotisé, leur semble alors une maigre compensation face au devoir moral d'offrir un départ en toute dignité.
Le mécontentement, engendré par pareilles circonstances, est légitime. À l'approche d'une consultation publique sur l'avenir de la RRQ, les médias s'en font actuellement les porte-paroles et nous devons nous en réjouir. Effectivement, une amélioration de la situation est souhaitable.
Sommes-nous néanmoins dans l'impasse ? La réponse est non. Aujourd'hui, et depuis plus de 40 ans, une alternative existe : les coopératives funéraires.
Exclusivement centré sur le service aux membres et aux clients, sans aucune considération de profit, ce modèle d’entreprise funéraire vise à offrir des services de haute qualité sans nuire à leur accessibilité. La force de la coopération rend possible un tel défi.
Préserver la dignité des personnes
La Coopérative funéraire du Grand Montréal regroupe des personnes, près de 15 000 à ce jour, qui n'ont pas attendu le gouvernement pour encourager l'accès à des funérailles dignes pour tous, à des prix justes et concurrentiels.
Qu’on se le dise, 2 500 $, c'est peu. Toutefois, cette somme est suffisante pour obtenir une crémation, une exposition des cendres et une célébration, selon les tarifs en vigueur à la Coopérative funéraire du Grand Montréal. Pour ce prix, la location d'une urne est également incluse. Mieux encore, si le défunt était membre de la Coopérative, sa famille peut remplacer la location par un achat d'urne sans augmentation de la facture, grâce au rabais accordé aux membres.
Devenir acteur de son futur
Malgré l'existence d'une formule à la fois économique et respectueuse, certains proches sont pris en tenaille entre les dernières volontés de la personne et leurs coûts bien trop souvent mal anticipés et sous-estimés. Les services de funérailles traditionnelles, par exemple, valent le triple d’une crémation.
Cependant, là aussi, la solution existe : la préparation de ses propres funérailles. À chaque fois qu'elle en a l'occasion, la Coopérative funéraire du Grand Montréal encourage les personnes à faire leurs arrangements préalables. Par ce contrat, on s'assure d'obtenir les services souhaités sans que la famille n'ait à débourser un dollar.
Reste que la meilleure façon de préparer son futur et celui de ses proches est de devenir membre d’une coopérative funéraire. Moyennant une cotisation unique de 20 $, qui peut être remboursée au décès, toute personne acquiert le pouvoir de participer au développement de l'entreprise et à la définition des avantages qu'elle peut offrir. À l'heure actuelle, les membres de la Coopérative funéraire du Grand Montréal bénéficient d'un rabais de 10 % sur ses biens et services.
L’intercoopération est un autre avantage à être membre d’une coopérative funéraire. Les vingt coopératives funéraires du Québec sont regroupées dans une fédération, permettant à leurs 200 000 membres de récolter les fruits d’un tel réseau : proximité des points de services, information pertinente et actualisée, prix concurrentiels grâce aux achats groupés et personnel rendu toujours plus compétent par l’échange constant des meilleurs pratiques.
Dans tous les domaines, la coopération est une méthode efficace et concrète pour faire bouger les choses. Plus de monde y adhère, meilleurs sont les services rendus à chacun.