LAMARRE BOUILLÉ, Marie-Claire
1928 - 2020
C’est avec tristesse que nous vous annonçons le décès de Mme Lamarre, survenu à Montréal, le 15 avril 2020, à l’âge de 91ans.
Elle laisse dans le deuil son conjoint Fernand Bouchard (Liette et Julie), ses filles Nicole et Hélène Bouillé (François Dumaresq), ses petits-enfants Laurence, Anthony, Geneviève, Jean-Sébastien et leurs conjoints, ses arrière-petits-enfants Mateo et Noah, ses sœurs Yvette et Rachel, ainsi que plusieurs parents et amis.
La famille recevra vos condoléances à une date ultérieure.
La famille tient à remercier le personnel du CHSLD Le Royer pour leurs bons soins et dévouement auprès de Mme Lamarre.
Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don aux deux organismes suivants :
Au Centre Le Royer
http://www.grouperoysante.ca/Un_don_fondation.pdf
À la fondation Parkinson Québec.
Coopérative Funéraire du Grand Montréal
Résidence funéraire Notre-Dame
Née le 16 août 1928 à L’Islet sur mer, 4e d’une famille de 7; 2 frères; Roger et Jean-Paul et 4 sœurs; Marie-Paule, Lucille, Yvette et Rachel.
Son père était capitaine de bateau. Sur son bateau, Le Barry, elle y rencontre Jean-Paul. Il s’écoulera 10 ans avant qu’ils ne convolent en justes noces, papa attendait d’obtenir son brevet de pilote du St-Laurent pour demander sa main au capitaine Lamarre.
Entre temps, elle étudie à St-George de Beauce l’art ménager : le tricot, la cuisine et la couture n’auront plus de secret pour elle.
C’est en décembre 1956 qu’elle s’unira à Jean-Paul. En octobre 1957, Marie-Claire donnera naissance à sa première fille Nicole. Suivra de l’année suivante, Hélène, on ne perdait pas de temps. Claude verra le jour en juillet 1961, la vie lui réserve un tragique destin, il sera emporté à l’âge de 9 ans d’un cancer très rare. Maman rageait de voir le premier homme marcher sur la lune alors qu’on ne pouvait sauver la vie de Claude!
Très généreuse, toujours prête à donner de son temps et de mettre ses talents au profit d’une bonne cause. Elle tricotera de nombreuses années, tuques, mitaines et foulards pour que les marins de l’oncle Guy affrontent plus confortablement les longues semaines hivernales en haute mer. Elle leur cuisinera aussi de nombreuses dindes pour leurs fêtes de Noël. C’est auprès de ses enfants et petits-enfants qu’elle sera la plus présente, toujours disponible pour garder l’un d’entre eux.
Sa vie ne sera cependant pas un fleuve tranquille. Les tempêtes ont été nombreuses en commençant par le décès de Claude, puis celui de papa 10 ans plus tard d’une hémorragie cérébrale foudroyante. Un diagnostic de parkinson viendra freiner ses ardeurs. Et de nombreuses opérations chirurgicales après un bête accident lors de son 85e anniversaire, mais toutes ces embûches ne sauront affecter sa grande résilience.
Maman a vécu au cours de sa vie dans trois des plus beaux villages du Québec selon le magazine Actualité: l’Islet sur mer où elle passera les 30 premières années de sa vie avec ses parents, puis Verchères où son conjoint Jean-Paul achètera une maison dans l’éventualité d’y passer sa retraite, mais le destin en aura décidé autrement. Le troisième, Saint Irénée, un magnifique village qui se démarque par le paysage spectaculaire de la côte et la vue à couper le souffle sur le Fleuve Saint-Laurent, l’eau ne sera jamais loin de sa vue.
À Saint Irénée, il n’y avait pas que le fleuve que maman affectionnait particulièrement, il y avait aussi Fernand. Le compagnon de plus de 40 ans de maman, fidèle, aimant et affectueux Fernand a été le conjoint idéal, attentif au moindre de ses désirs et toujours là pour lui tenir la main.
Bon voyage maman, repose en paix.