Vincent (née du Crest), Sylvie - Avis de décès | Coopérative funéraire du Grand Montréal

Vincent (née du Crest), Sylvie

VINCENT (NÉE DU CREST), Sylvie

1941 - 2020

À Montréal, le 30 avril 2020, est décédée madame Sylvie Vincent (née du Crest). Elle laisse dans le deuil son époux Denis, ses enfants Thierry, Nadine et Gaëlle (Maxime), ses petites-filles Léïa et Moïra, de même que ses frères et sœurs Anne (Jean-Yves), feu Maxime (Roseline), feu Florence, Marie-Noëlle (Pierre), Martin (Michèle) et Edmée, ses beaux-frères et belles-sœurs Gilles, Carmen, Pierre (Réjane) et France, ses nièces et neveux, ainsi qu'un grand nombre de collègues et d'amis.

Ethnologue, elle a consacré sa vie professionnelle à rendre la parole aux Autochtones du Québec, notamment aux Innus de la Côte-Nord qui, par amitié, l’ont rebaptisée Sinipi.

Étant donné les circonstances, les funérailles seront organisées à une date ultérieure, quand nous pourrons nous réunir pour lui témoigner notre amour, notre admiration et notre reconnaissance.

Coopérative funéraire du Grand Montréal

Résidence funéraire Curé-Poirier

635, boul. Curé-Poirier Ouest à Longueuil

La famille tient à remercier le personnel du CHUM pour les soins prodigués en cette période particulièrement éprouvante.

 


8 messages reçus

la famille et aux amis de Sylvie Vincent

Je suis profondément attristé par la nouvelle du décès de Sylvie. COVID-19 était une abstraction pour moi ici à Terre-Neuve jusqu'à ce que j'apprenne la maladie de Sylvie et sa mort subséquente.
Par coïncidence, je travaillais sur son texte, RECITS DE LA TERRE MONTAGNAIS, lorsque cette nouvelle est arrivée par courriel. Nous nous souviendrons toujours de Sylvie comme d'une anthropologue ardente, éthique et sage qui a consacré une grande partie de sa vie à étudier et à aider à interpréter l'histoire et la culture innues pour les peuples non autochtones. J'ai beaucoup appris de Sylvie, et j'ai beaucoup apprécié sa générosité, sa perspicacité, sa bourse de qualité et sa solide compréhension des Innus. Elle nous manquera beaucoup.
À toute sa famille, ses amis et ses autres proches, j'adresse mes plus sincères condoléances.
Iame Nimish. Tshinashkumitinau! Peter Armitage, St-Jean, Terre Neuve

Peter Armitage, le 7 mai 2020

La famille de sinipi et ses amis (es)

Je suis innu de nutashkuan où Sinipi est venue travailler dans notre communauté. J’étais jeune pré ado quand j’ai connu Sinipi et elle habitait chez ma tante Maninuesh. J’étais tellement impressionné de cette grande dame de sa sensibilité de la nation innu, surtout à partager sa compétence d’anthropologie et ethnologue avec et pour nous. J’étais attristé de son départ et. Je garderais de très beaux souvenirs femme de cœur et d’amour


Que mon soutien
réchauffe votre coeur
Rachelle Malec , le 7 mai 2020

Le clan de Sylvie

Chaque fois que nous avons rencontré Sylvie nous étions impressionné par sa douceur, sa curiosité et sa discrétion… chaque fois c’était un plaisir. Nous sommes de tout cœur avec vous et particulièrement avec Denis, un oncle remarquable.

Sincères condoléances.

Arlette, René et tout notre clan
Ginette, Claude et tout notre clan


Nos pensées de soutien
s'envolent vers vous
René Vincent, le 8 mai 2020

la famille de Sylvie

Au nom de la Société Recherches amérindiennes au Québec et en mon nom, j'adresse nos sincères condoléances à toute la famille. Sylvie a été une amie, une collègue depuis nombre d'années et je vais sûrement manquer son regard critique et rigoureux à propos des orientations de la Revue Recherches amérindiennes au Québec, Revue qui lui tenait tant à cœur. Elle a été l'une des fondatrices de la Revue et au cours de cinq décennies elle y a publié articles, consacré temps et énergie. Nous lui en seront toujours reconnaissant.

Robert Lanari, Président de SRAQ

Robert Lanari, le 9 mai 2020

Denis

Jeune, Sylvie a su piquer ma curiosité. Elle n'hésitait pas à communiquer et partager le bonheur qu'elle avait de connaître les Innus et les peuples autochtones. Je garde un souvenir des moments de plaisir passés avec Sylvie et Denis.
De tout coeur avec Denis, mon cousin Thierry et mes cousines Nadine et Gaëlle.

Dominique et je vous embrasse.

Marie-Dominique Vincent, le 9 mai 2020

La famille de Sylvie

C'est avec beaucoup de peine que j’ai accueilli la triste nouvelle du décès de Sylvie Vincent. Sylvie était une femme exceptionnelle que j'ai connue depuis très longtemps, d'abord en tant qu'amie et collègue de mon mari, Bernard, et depuis les dernières années en tant qu'étroite collaboratrice sur le livre Les Cuivas sur lequel elle a travaillé avec tant d’ardeur. Généreuse et énergique, elle contribuait avec respect, rigueur scientifique, et intelligence à mettre cet oeuvre à terme. J’ai tellement apprécié sa douceur, son humour et sa discrétion. Toutes mes sympathies vont à sa famille ici et en France, ainsi qu'à ses amis proches. On ne l'oubliera jamais.

Ulla Hoff, le 12 mai 2020

La famille de Sylvie Vincent

J’offre mes sincères condoléances à la famille de Sylvie Vincent. J’ai eu le privilège de travailler avec Sylvie durant cinq ans dans un dossier devant le Tribunal des revendications particulières mettant en cause l’histoire de la communauté de Uashat mak Mani-Utenam lors de la création et la cession subséquente de la première réserve à Uashat. Sylvie a préparé des expertises et a témoigné devant le Tribunal sur le mode de vie des Innus de Uashat à cette époque et sur la preuve relative à leur consentement de céder leurs terres. La rigueur de Sylvie et son examen critique des sources ont eu un impact important sur le Tribunal et sur la victoire ultime de la communauté. Une amitié s’est formée de cette collaboration professionnelle et c’est avec une grande tristesse que je dis adieu à mon amie.


Puisse notre soutien
adoucir votre chagrin
Jameela Jeeroburkhan, le 14 mai 2020

Sylvie Vincent et sa famille

Sylvie était une très grande dame de l'ethnologie du Québec. Bien qu'elle n'ait pas exercé sa profession dans un cadre universitaire, elle appartient à l'élite de ce beau métier qui vise, au-delà de son apport scientifique, à abattre des cloisons entre les peuples. En tant qu'hydro-québécois, j'ai souvent recouru à ses talents et à ceux de ses collaborateurs sans jamais la considérer comme une consultante mais plutôt comme une collègue réputée. Je n'ai cependant jamais douté qu'elle se conformait à des critères éthiques très élevés et qu'elle prenait à coeur, par-dessus tout, les intérêt les populations qu'elle côtoyait. Lors de notre dernière rencontre, lorsqu'elle avait organisé cette belle soirée consacrée à l'archéologue Laurent Girouard, notre échange chaleureux avait mis en relief un autre aspect de sa personnalité que je méconnaissais: son profond attachement à ses amis et collègues. Bravo, Sylvie, pour ton apport considérable au Québec et tes écrits qui nous accompagneront à tout jamais après ta disparition.

Pierre Senéca;, le 10 juin 2020

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