Le mouvement des coopératives funéraires s'est rassemblé à Longueuil - Nouvelles | Coopérative funéraire du Grand Montréal

Le mouvement des coopératives funéraires s'est rassemblé à Longueuil

La rive sud de Montréal a accueilli, du 25 au 27 mai, près de de 170 représentants du mouvement des coopératives funéraires du Québec réunis à l’occasion de leur 24e congrès annuel. Ce congrès représente le temps fort dans l’année pour permettre aux coopérants du secteur funéraire de se ressourcer, de souligner leurs bons coups et de discuter entre eux des divers enjeux qui mobilisent le mouvement. Ce congrès se déplace chaque année d’une région à l’autre en fonction de la coopérative hôtesse. Pour l’édition 2018, l’organisation a été assurée par la Coopérative funéraire du Grand Montréal.


Les enjeux

Le rassemblement de cette année a été placé sous le thème Un service 5 étoiles. La partie formation était composée d’ateliers de travail qui ont permis aux dirigeants d’échanger sur leurs pratiques.

Une deuxième partie du congrès était consacrée à la détente et à l’échange. Le Gala reconnaissance a levé un coup de chapeau à tous les dirigeants du mouvement pour leur contribution exceptionnelle de l’année qui vient de se terminer. Chaque année, des coopératives et des personnalités sont ainsi honorées pour leur apport au mouvement, pour leur dynamisme et pour leur performance.

Le congrès s'est terminé par la tenue de l’assemblée générale annuelle de la Fédération des coopératives funéraires du Québec.

Une coopérative présente dans sa communauté

Issue du regroupement de trois coopératives, la Coopérative funéraire du Grand Montréal célèbre cette année son 40e anniversaire. Au cours de ces 40 années, cette coopérative a redonné aux gens de la région la maîtrise de leur industrie funéraire. Avec plus de 18 000 membres, elle fait la preuve que la coopération répond à un besoin de se réapproprier cette étape de la vie et de demeurer maître de nos institutions.

Propriété de ses membres, la Coopérative offre ses services à toute la population, membres on non membres. Avec plus de 1600 familles desservies par année, elle constitue une des plus grandes coopératives funéraires du Québec.

Un mouvement en plein essor

Créé au début des années 40, le mouvement des coopératives funéraires a réellement pris son envol dans les années 70 dans un contexte où se manifeste une volonté de se prendre en main et de promouvoir les intérêts du consommateur.

Aujourd’hui, le mouvement compte 19 coopératives funéraires possédant plus de 100 points de services répartis sur tout le territoire québécois. Elles regroupent plus de 200 000 membres et desservent près de 12 000 familles par année. Les coopératives funéraires du Québec sont regroupées au sein d’une fédération provinciale, dont le siège social est situé à Sherbrooke.

Constituant le plus grand réseau funéraire au Québec, le mouvement des coopératives funéraires a su s’adapter aux nouvelles réalités et aux besoins des familles, notamment par de nouveaux investissements dans les installations et par des services à l’avant-garde des besoins exprimés.

L’industrie funéraire : Un marché convoité

Avec l’envahissement des multinationales sur le marché funéraire québécois durant les années 90, la Fédération des coopératives funéraires a développé des stratégies pour permettre aux Québécois de conserver la propriété de leurs institutions funéraires.

Rappelons qu’avec le vieillissement de la population, le marché funéraire québécois est de plus en plus convoité. Le marché funéraire représente près de 400 millions $ de revenus de funérailles que se partagent actuellement quelque 240 entreprises funéraires québécoises. Dans certaines villes, les multinationales contrôlent une bonne part de ce marché, privant ainsi plusieurs régions de la pleine jouissance de leur patrimoine.

Dans ce contexte, les coopératives funéraires sont un véritable rempart contre la prise de contrôle étrangère. Par leur appartenance à la population, elles sont enracinées et protègent les régions contre la débâcle de leurs institutions.

La coopération s’inscrit comme une garantie pour la structure et la solidité économique d’une région : en plus d’offrir des services de qualité et une approche humaine, la coopérative appartient à la population et fait partie du patrimoine collectif.