Mona, Léola et Donald
Il est parti sur un bateau, la goélette blanche, la grande voile hissée bien haut dans le grand mât, chargée de souvenirs. Il a quitté le port à la hâte sans adieux, espérant que les grands vents finissent par assécher les larmes.
La vie appartient-elle à la mort? On ne peut faire semblant qu'elle n'existe pas. On a l'obligation de s'y résigner. Mais on voudrait toujours repousser l'échéance.
J'ai connu Gildard dans une autre vie, lui beaucoup plus jeune. L'usure du temps ne nous a pas permis de nous revoir.
À Mona, Julien et Louis -Philippe ainsi qu'à Léola et Donald, nos plus sincères condoléances. Peut-être les oiseaux viendront-ils bientôt habiter cette absence. C'est notre souhait.
Les cousins
Raymond Thériault et Edna, Lac-au-Saumon.