9 messages reçus
La famille Duplessis et Roy
Nous sommes avec vous de tout cœur.
Merci à Ginette d’avoir coloré notre vie. Elle demeure avec nous en pensées.
Nous serons là vendredi pour l’ hommage en son honneur.
Claudette Thériault et Jean-Paul Lambert, le 30 septembre 2019
Gilbert Duplessis
Gilbert et Jocelyne, je vous offre mes sincères condoléances. C’est toujours triste de voir partir une sœur, un frère ou une personne très proche. Condoléances à ses enfants qui ont perdu leur chère maman.
Gemma, le 30 septembre 2019
La famille Duplessis
Nous sommes de tout cœur avec vous en ces moments difficiles que vous vivez.
Nos plus sincères condoléances.
Amis de Jocelyne et Gilbert.
Nicole et Robert Allen
Farnham
Nicole Allen , le 30 septembre 2019
Martin and family
We were very sorry to hear of your mother’s passing. She was a lovely and kind person with a very generous spirit. Even though we are unable to attend the funeral, please know that you will be in our thoughts and prayers.
With our sincerest sympathies,
Wendy, Dave, Alexa, Mehdi and Olivia
Wendy & David Bussey, le 30 septembre 2019
Gilbert et Jocelyne
Nos sincères condoléances!
Nos prières vous accompagnent.
Claire et Roger Chartrand, le 30 septembre 2019
Martin Vincent Mathieu Roy
Mes condoléances... nos pensées et nôtres amours sont avec vous..
Patrick Pepin, le 1 octobre 2019
La famille
Ginette est pour moi une amie sincère et les quelques années pendant lesquelles je l'ai côtoyée à l'école de musique où nous enseignions le piano comptent parmi mes meilleurs souvenirs. J'ai toujours apprécié son sens de l'humour, sa répartie et son honnêteté. Je vous offre mes profondes condoléances et vous souhaite que son souvenir soit un réconfort pour vous en ces jours difficiles.
Karen Tremblay, le 1 octobre 2019
Martin, ses enfants et sa famille
Toutes nos condoléances
Nous partageons votre peine
Il est difficile de trouver les mots pour traduire ce que l'on ressent en pareille circonstance, mais sachez que nous sommes avec vous en pensée et que nous vous offrons nos plus sincères condoléances.
Gina & François , le 3 octobre 2019
Marti, Vincent et Mathieu
Ma chère Ginette, salut!
Je te connais depuis si longtemps Ginette, depuis notre tendre enfance. Toi tu avais 7 ans et moi 8 ans, j'étais ton aînée, un peu de respect! Mes premiers souvenirs de toi sont sur la rue St-Vital. Nous n'allions pas encore à l'école ensemble. Un jeu, des amies qui tournaient autour de toi. Tu as toujours été attirante, enjouée et aimée. J'ai encore cette première image collée à l'affection que j'ai développé immédiatement pour toi. Et ce fut réciproque.
En quatrième année, nous nous sommes retrouvées enfin dans la même classe à l'École Jeanne-Lajoie. Pour quelques mois seulement. Notre amitié n'avait déjà pas besoin du liant scolaire pour nous souder à jamais.
Et c'est au secondaire, sans jamais être dans la même classe, au Poulailler (Nicolas-Viel annexe) ou à Pie IX, que nos petites aventures et notre grande amitié ont pris forme : création d'une garderie d'été gratuite, le samedi matin, dans les locaux de l'École Jeanne-Lajoie. Tout gratuit, même l'annonce dans le journal du quartier, à la une. Plusieurs enfants «abandonnés» comme ça à deux adolescentes par des parents trop contents d'avoir un samedi matin de congé sans enfant. Je ne sais pas encore comment on a fait pour tenir le coup et je ne me souviens pas combien de temps notre garderie a été ouverte. Aucun adulte responsable dans le paysage sinon le concierge qui ouvrait, nettoyait et fermait l'école.
L'été on faisait beaucoup de bicyclette un peu partout à Montréal-Nord et même à Montréal où on pouvait aller faire des courses pour Madame Duplessis-mère. On jouait aussi au tennis, si on peut dire, puis on allait parfois chez Lesage manger une patate frite en fin de soirée, pas trop tard. C'est moi qui était une couche-tôt.
À 17 ans pour moi, 16 ans pour toi Ginette, la grande aventure : le tour de la Gaspésie sur le pouce sans en parler à nos parents et sans argent. Il faut dire qu'avant cette grande aventure il y a eu la petite aventure en bicyclette l'année précédente : Montréal-Sorel par la 138, traversée du fleuve en bateau, coucher sur le plancher du sous-sol de l'Église St-Pierre à Sorel, souper à la résidence du boulanger dont la fille de notre âge avait eu mandat, du curé, de s'occuper de nous. Retour par la 132 le lendemain. Je vous rappelle que les pistes cyclables n'existaient pas à l'époque!
Et je vous parlerai aussi d'une partie de cartes qu'on a organisée en 10e années à Pie IX. C'était pour offrir des paniers de nourriture à des familles pauvres à l'occasion de Pâques. On a ramassé 2 000$ en une soirée! Il faut dire qu'on avait travaillé pendant des semaines avant pour vendre les billets de porte-à-porte et pour ramasser les cadeaux à donner en prix, cadeaux offerts par des commerçants du quartier que nous avions sollicités. Vous imaginez ce que ce montant représente aujourd'hui? Le lendemain matin, il y avait beaucoup d'adultes autour de nous qui voulaient savoir ce qu'on ferait avec cet argent. Ginette et moi et d'autres amies aussi avons acheté les produits pour les paniers de nourriture et nous les avons distribués comme prévu.
Ensemble, on marchait de la maison à l'école et de l'école à la maison, matin, midi, soir. Et on parlait. Et on avait toujours quelque-chose à se dire. Vu d'ici, je pense qu'on philosophait sur le sens de la vie et sur ce que nous allions en faire.
Et puis après, la vie nous a menées sur des chemins différents. Étude, mariage, enfants, divorce. Mais on ne s'est jamais perdues. Nous avons été l'une pour l'autre un phare, un repaire, un lieu tranquille pour se raconter, s'écouter, évaluer ce qui nous arrivait, sans jamais se juger. Comme tu disais Ginette, on s'est toujours respectées. Quand on se retrouvait, malgré le temps qui nous avait séparé, rien ne nous éloignait, comme si on s'était vu la veille. Ginette tu étais mon alter ego! On ne se disait pas l'affection qui nous liait. On la vivait!
Ginette a bu la vie jusqu'à la dernière goutte. Elle ne voulait rien manquer. Il lui restait toujours des projets. Son sourire communicatif était la clé de son bonheur et du nôtre avec elle, et ce jusqu'à la fin. Une femme fière, secrète sur ses misères, toujours digne, hors normes, une artiste qui a créé sa vie à chaque jour. Elle m'a enseigné aussi la vie en m'aidant à préparer mon propre départ.
Merci Ginette d'avoir été là pour moi!
Je t'aime Ginette.
Tu vivras avec moi aussi longtemps que je vivrai.
Ton amie de toujours,
Sonia.
Sonia Trépanier, le 4 octobre 2019